Le dernier album de Romain Leleu baptisé MOVE n’a pas fini de faire parler de lui. Le soliste était en concert lundi dernier à La Scala à Paris pour présenter son album au public avec de nombreux invités.
Il y a quelques jours, Jean-Luc Clairet consacrait une critique à ce nouvel opus « raout cinématographique et aussi raout d’interprètes ». Dans un article très détaillé, l’auteur nous livre une critique dithyrambique de l’album : « Romain Leleu, même troquant la trompette pour le bugle, brille bien sûr dans tous les morceaux »
Et il faut dire que c’est plutôt vrai. L’album est une réussite tant les styles explorés sont variés mais le ton est toujours juste. Le soliste se promène dans les styles allant de la musique de film d’écriture classique, et devenu iconique telles que Le Parrain ou La Strada, mais assure également dans écritures plus modernes aux sonorités Jazz avec des musiciens de premier plan tel que Raphaël Imbert ou Anne Paceo ou encore de la musique du monde avec une pièce en collaboration avec Ibrahim Maalouf.
Un défi relevé haut la main par Romain Leleu qui profite de ce disque pour présenter le premier enregistrement de la pièce Move de Baptiste Trotignon. Une pièce qui « confirme, après son Concerto pour piano, la tentation de l’échappée belle hors de l’univers jazzy qui était le quotidien du compositeur. »
Move (The trumpet as movie star).
Arrangements d’œuvres de Nino Rota, Michel Legrand, Miles Davis, Georges Delerue, Ennio Morricone, Ibrahim Maalouf, Jerry Goldsmith, Irving Berlin, Baptiste Trotignon, Henry Mancini, Michel Colombier.
Avec :
Romain Leleu, trompette ; Ibrahim Maalouf, trompette ; Raphaël Imbert, saxophone ; Sloe, voix ; Romain Leleu Sextet ; Anne Paceo Trio ; Stuttgarter Philharmoniker, direction : Marcus Bosch.
Enregistré à la Gustav-Siegel-Haus de Stuttgart en octobre 2020 et à La Seine Musicale en février 2021.
Durée : 79:58 / Disponible chez HARMONIA MUNDI
